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lundi 22 août 2011

Dans la belle & glorieuse famille des "Stan" KOKOVITCH

La folle épopée de Stan Kokovitch, acteur
"Stan" fictif donc, composé & joué par Renaud Danner (avec une demi-douzaine d'autres  personnages & ce sans changer de costume...) Seul en scène dirigé par Rémi De Vos.
Extrait d'un entretien de la critique Nouah Matlouti (Les 3 Coups) avec le comédien & auteur Renaud Danner (Avignon juill.2008)
Te sens-tu concerné par la question de l’élitisme et du sectarisme dans le monde du théâtre et de l’art en général ?
Si l’élitisme est l’ambition de faire du théâtre pour tout le monde, alors c’est une chose merveilleuse ; si au contraire c’est une posture intellectuelle qui vise à flatter les personnes d’un même milieu, alors ça ne m’intéresse pas. Non, je n’aime pas ces valeurs-là, et pourtant elles sont aussi génératrices de créativité. Je crois que la parole théâtrale est extrêmement importante aujourd’hui encore plus depuis que le paysage est de plus en plus submergé d’images, de publicité et de communications formatées.
Dans mon spectacle, les personnes qui entourent Stan Kokovitch sont persuadées de détenir la vérité sur le monde, le choix des hommes, l’art et le commerce de cet art. Tous ces personnages sont sectaires voire élitistes, même le frère. Et pourtant je les aime et je leur rends hommage. C’est le devoir du comédien de les raconter avec lucidité et tendresse.
Ce spectacle s'est joué au Petit Louvre (Avignon Off 2008) puis au Lucernaire en décembre 2010


mercredi 17 août 2011

Dans la belle & glorieuse famille des "Stan" MOREL

Stanislas Morel
Sociologue (Attaché Temporaire d'Enseignement & de Recherche-Paris1/EHESS)
Parmi ses nombreuses publications, je détacherai cet article paru dans la revue Réseaux n°137 "Une classe de Zep à l'Opéra de Paris, enjeux & effets de l'action culturelle" 
Suivi & analyse du projet d'une classe de 4ème"opéra" dans le collège Paul Langevin d'Alfortville. Celui-ci en dit long sur le décalage (mot très à la mode mais pourtant si juste) entre attentes des enseignants & celles des élèves, utopie de la démocratisation culturelle & culture de masse, décloisonnement social & dissonance culturelle... 
Pour cet ancien enseignant en Lettres modernes de 93 à 2001, conseiller à l'enseignement artistique au rectorat de Créteil de 2001 à 2006, cette interrogation de la relation de jeunes adolescents d'un milieu "populaire" à la culture "savante", au sein d'une classe composée pour l'occasion nous révèle toute la difficulté d'une transmission de référence culturelle européenne à des jeunes pour la grande majorité lobotomisés par la "culture" américaine en général ou du continent de leur origine...Faut-il s'en inquiéter?!

lundi 15 août 2011

Oh Marie, si tu savais...

Détail rue romaine par Nicolas Melocco
Dégagé de toutes croyances ou espérances divines, je pense à cette Marie dont on a dit, écrit, que son assomption était la finalité-continuité d'une vie de croyant(e) Qu'une fois la vie terrestre achevée dans l'obédience religieuse, on est destiné à vivre corps & âme dans le sein divin...
Alors je pense à ce drame survenu il y a tout juste un mois, le 15 juillet dernier en Argentine, ce double homicide atroce comme les hommes (avec un petit h) savent perpétrer pour satisfaire leurs besoins de violence, de sexe et de possession.
Je pense à ces deux jeunes femmes croyant en l'amitié des peuples & respect de leurs cultures, Houria Moumni 24ans & Cassandre Bouvier 29ans, battues, volées, violées & abattues. 
Je pense à l'Humanité (H) dont le bien & le pire nous incombe à nous, humains(h). 
Je pense à leurs familles dont la vie sera imprégnée par cet évènement extraordinaire & pourtant tellement prévisible (Pas tant du fait qu'une femme isolée est une proie potentielle mais plus par la présence de ces prédateurs criminels "souvent connus des services de police" & dont la justice des hommes (h) ne peut rien) 
Je pense particulièrement à Aliénor Bouvier, comédienne intense & brillante, qui jouera ce samedi dans le circuit théâtral "Le Temps du XIXème", reprenant son métier courageusement, pour nous transmettre l'histoire de personnages positifs ayant tiré vers le haut l'humanité par truchement de leur conscience sociale, de leur savoir-faire, de leur art enfin... 

jeudi 4 août 2011

L'Amour (virgule) avec Elsa Lepoivre...

 Plaisir (d'amour?!) que d'écouter la voix brillante & suave de Guillaume, dans le poste comme sur scène...alors à cette jouissance s'ajoutant celle d'entendre Elsa nous dire ces mots galants dont notre patrimoine littéraire s'ennorgueilli: je jouis!
(de l'ouïe, dois-je préciser...pervers)
Ça peut pas faire de mal/Guillaume Gallienne/France Inter/merc.3 août 2011 1/2

  • Mémoire d'une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir, éd. Gallimard (1958), coll. "Folio"
  • La Mort à Venise, Thomas Mann (1912), éd. Livre de poche
  • Fragment d'un discours amoureux, Roland Barthes, éd. "Seuil", coll. "Tel Quel"
  • L'écume des jours, Boris Vian (1947), éd. Livre de poche
  • Poèmes à Lou, Guillaume Apollinaire, éd. Gallimard
  • Anna Karénine, Léon Tolstoï, éd. Gallimard, coll. "Folio", traduit du russe par Sylvie Luneau et Henri Mongault
  • Le lit défait, Françoise Sagan, éd. Stock
  • L'éducation sentimentale, Gustave Flaubert, éd. Gallimard, coll. "Folio Classique"
Avec les voix de Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Françoise Sagan (archives INA)

Ça peut pas faire de mal/Guillaume Gallienne/France Inter/jeudi 4 août 2011 2/2

  • Le jeu de l'amour et du hasard, Acte II scène 3, Marivaux (1730)
  • Roméo et Juliette, William Shakespeare (1597), dans Les Oeuvres Complètes, éd. Gallimard, coll. La Pléiade
  • Les Trois soeurs, Anton Tchekhov, éd. Acte Sud, coll. "Babel", traduit du russe par André Markowciz et Françoise Morvan
  • Mademoiselle Julie, August Strindberg (1888), éd. Arche
  • Chroniques des jours entiers des nuits entières, Xavier Durringer, éd. Théâtrales
  • Bérénice, Jean Racine, éd. Gallimard, coll. "Folio Théâtre"
  • Partage de midi, Paul Claudel, éd. Gallimard, coll. "Folio Théâtre"
  • L'Amant, Harold Pinter, extrait de La Collection, éd. Gallimard (1967)
Avec les voix de Yves Montand, Jean-Louis Barrault et Paul Léautaud (archives INA)