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mercredi 20 octobre 2010

Dans la belle & glorieuse famille des "Stan" Amand


Stanislas Amand est né en 1964 à Toulon, il vit au Havre.
Diplômé de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 1990 puis lauréat de la villa Médicis
à Rome en 1997, Stanislas Amand a repris des études en DESS d’ urbanisme à l’Université d’Aix-Marseille
jusqu’en 2002, année de son diplôme sur «l’usage de l’image au service du projet urbain».
Ainsi, entre 1992 et 2010, il a exercé comme chargé de mission ou de projet (enseignement ou conseil)
aussi bien dans le domaine de l’urbanisme (pour l’institut d’urbanisme de Paris, des collectivités territoriales
ou des sociétés privées) que dans le domaine de la photographie avec de nombreuses commandes en
architecture ou autres. Ce statut indépendant lui a permis de poursuivre un travail personnel qui interroge
par la photographie à la fois les usages et les formes des propositions visuelles.
La publication à l’automne 2010 de l’ouvrage «Lettres à une galeriste» est l’aboutissement à la galerie
photo du Pôle Image Haute-Normandie à Rouen, d’un projet artistique mené depuis plusieurs années
avec différents centres d’art ou de photographie à Lectoure, Pontault-Combault, Toulouse, Genève, Marseille,
Lyon en partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.

samedi 16 octobre 2010

Pensée numérique

Ce matin, mes pensées vont à M-S-A, où le cercle de famille rend un dernier hommage à mon oncle par alliance: Rémy Delafosse, décédé dans la nuit de mardi dernier. Je n'étais pas super proche de lui ni de ma tante & mes cousins mais m'associe à ce souvenir d'un homme bien trempé dans sa carrière de géologue en Afrique; musicien bien tempéré sur son piano; patriarche bien tendre de quatre beaux enfants; époux bon teint de ma tante qui j'espère de tout coeur tiendra bon pour les années à venir...

dimanche 3 octobre 2010

Blanche & douce nuit...

Splendides heures hier soir dans paris, extérieur/intérieur nuit, à l'occas de la neuvième symphonique Nuit Blanche.
Tout d'abord je fus guidé à N-D par une forte lumière blanche produite par des batteries impressionnantes de projos surdimensionnés à l'image de la cathédrale & venant taper dans l'étain des flûtes, colonnes ou rosaces avec des variations insolites...au sortir, c'est emporté par la foule que je rejoignis le pont St-Louis où une sculpture volumétrique d'échafaudages, 3D Bridge par WeLoveArt, m'a bien plu tant dessous que de loin!
En l'église St-Paul, c'est un énorme point d'exclamation tout de ventilos transparents éclairés en bleu sur fond de rubans métallisés virevoltants...une install qui n'est pas sans rappeler celle en 2007, au même endroit, de Robert Stadler & son point d'interrogation visible d'un seul point de vue... à l'accès de ce lieu de recueillement comme de questionnement.
Tant d'autres belles images (la vidéo est en force! même les publicités sont projetées par des intermittents ambulants!!) je finirai tout de même en parlant DU format d'installation
que je voulais absolument voir...Body Double #22 projeté dans le cadre de scène du magnifique théâtre du Châtelet!
Film d'une trentaine de minutes, réalisé par Brice Dellsperger & mettant en scène UN seul acteur (le divin & diabolique Jean-Luc Verna) pour incarner la douzaine de personnages de cette réappropriation d'un chef d'œuvre de Stanley Kubrick...Eyes Wide Shut.
Œuvre vidéo s'inscrivant dans un travail de l'artiste depuis une dizaine d'années, de revisitation de scènes de films "cultes", Brice présente contrairement aux cinéastes, la perfection & l'imperfection!
En effet, les deux modes se calquent en couches successives pour donner une p***** d'épaisseur à ses formats. Concernant le dernier (22 le v'la) distribuer l'artiste Jean-Luc Verna (qui m'évoque un certain iguane du rock...) transcendant le genre humain en prêtant sa peau tatouée & percée aux rôles masculins, féminins & à (non)définir de cette parodie est un grand moment! Ce n'est pas un acteur pro nous précise Brice...la belle affaire! Cela me conforte de nouveau dans le sentiment que les plus forts comédiens ne le SAVENT pas! Il faut voir Jean-Luc dans ce film (c'est ainsi, on le voit tout autant que les personnages qu'il incarne) il offre tout, il réjouit, il émeut, il amuse, il rend songeur...il impressionne les capteurs comme les spectateurs...& si l'art était non seulement la manière(technique époustouflante) mais surtout la matière...!

samedi 2 octobre 2010

Dans la belle & glorieuse famille des "Stan" ROQUETTE


Stanislas Roquette
Comédien français

Titulaire d'une maîtrise de science-politique, il entame sa formation professionnelle d'art dramatique à l'école de la Scène sur Saône, à Lyon, avant d'intégrer pour deux années d'enseignement à Paris le Conservatoire du 5ème arrondissement, en parallèle d'un cursus de danse contemporaine avec Chrystel Calvet au Conservatoire du Centre.

Après avoir écrit et joué un premier spectacle, il travaille sur Molière, Tchekhov, Jean-Luc Lagarce et Ionesco, s'intéresse au burlesque et dirige plusieurs lectures, notamment avec les élèves du Conservatoire de Rouen. Actuellement, il assiste ou collabore à des mises en scène (François Berreur pour Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce au Théâtre de la Ville de Paris, Denis Guénoun au Théâtre de l'Odéon avec Tout ce que je dis, ou au Conservatoire national supérieur d'Art dramatique sur La nuit des buveurs d'après Le Banquet de Platon), il joue Oedipe dans Oedipe-Roi de Sophocle à l'Ecole normale supérieure et à la Sorbonne avec Miquel Oliu Barton, Hervé Charton et Lionel Parlier, il joue Cinna dans Le projet du film Cinna, chantier vidéo réalisé par Denis Guénoun avec la FEMIS à la Ferme du Buisson.

Stanislas Roquette est parmi les premiers membres du Troupeau dans le Crâne, présent depuis la création de Music-Hall de Jean-Luc Lagarce en 2006.

A Rouen, au CDR des 2 Rives en février prochain, c'est avec grand plaisir que j'irai le découvrir pour Qu'est-ce que le temps? d'après St-Augustin...