Recherche dans les pages par mots-clés...?

dimanche 3 octobre 2010

Blanche & douce nuit...

Splendides heures hier soir dans paris, extérieur/intérieur nuit, à l'occas de la neuvième symphonique Nuit Blanche.
Tout d'abord je fus guidé à N-D par une forte lumière blanche produite par des batteries impressionnantes de projos surdimensionnés à l'image de la cathédrale & venant taper dans l'étain des flûtes, colonnes ou rosaces avec des variations insolites...au sortir, c'est emporté par la foule que je rejoignis le pont St-Louis où une sculpture volumétrique d'échafaudages, 3D Bridge par WeLoveArt, m'a bien plu tant dessous que de loin!
En l'église St-Paul, c'est un énorme point d'exclamation tout de ventilos transparents éclairés en bleu sur fond de rubans métallisés virevoltants...une install qui n'est pas sans rappeler celle en 2007, au même endroit, de Robert Stadler & son point d'interrogation visible d'un seul point de vue... à l'accès de ce lieu de recueillement comme de questionnement.
Tant d'autres belles images (la vidéo est en force! même les publicités sont projetées par des intermittents ambulants!!) je finirai tout de même en parlant DU format d'installation
que je voulais absolument voir...Body Double #22 projeté dans le cadre de scène du magnifique théâtre du Châtelet!
Film d'une trentaine de minutes, réalisé par Brice Dellsperger & mettant en scène UN seul acteur (le divin & diabolique Jean-Luc Verna) pour incarner la douzaine de personnages de cette réappropriation d'un chef d'œuvre de Stanley Kubrick...Eyes Wide Shut.
Œuvre vidéo s'inscrivant dans un travail de l'artiste depuis une dizaine d'années, de revisitation de scènes de films "cultes", Brice présente contrairement aux cinéastes, la perfection & l'imperfection!
En effet, les deux modes se calquent en couches successives pour donner une p***** d'épaisseur à ses formats. Concernant le dernier (22 le v'la) distribuer l'artiste Jean-Luc Verna (qui m'évoque un certain iguane du rock...) transcendant le genre humain en prêtant sa peau tatouée & percée aux rôles masculins, féminins & à (non)définir de cette parodie est un grand moment! Ce n'est pas un acteur pro nous précise Brice...la belle affaire! Cela me conforte de nouveau dans le sentiment que les plus forts comédiens ne le SAVENT pas! Il faut voir Jean-Luc dans ce film (c'est ainsi, on le voit tout autant que les personnages qu'il incarne) il offre tout, il réjouit, il émeut, il amuse, il rend songeur...il impressionne les capteurs comme les spectateurs...& si l'art était non seulement la manière(technique époustouflante) mais surtout la matière...!

Aucun commentaire: