Titanic l'expo...Cool !

A l'entrée du hall, cette fantastique maquette au 1/50éme fend la foule. Au fond on devine le green-screen d'incrust pour une pose fun "je suis le maître du monde"...seule & unique allusion au film de Cameron. Ouf!

Car faut il le rappeler, avant d'être le blockbuster...que dis-je...l'Iceberg cinématographique que l'on sait! Malgré son lot d’anachronismes comme, rouennais oblige, la présence à bord d'une toile de Monet "les nymphéas". Voir ci-contre l'extrait du drôlissime "Faux raccord" consacré par Michel & Michel au film de 1997.

Car Titanic l'exposition c'est avant tout, de vrais objets/de vraies histoires à l'intérieur...[enfin, du hall 8 du parc des expos vous l'aurez compris] 

Depuis la localisation de l'épave en 1985, à 700 km environ au large de Terre-Neuve, plus de 5000 objets ont été remontés et stabilisés afin d'être présentés au grand public [Simultanément dans plusieurs états et nations! Actuellement donc en France mais aussi au Mexique, au Michigan, Atlanta, Las Vegas...]

J'ai aimé la remise d'un "boarding pass" de la White Star Line avec pour ma part, l'identité de Thomas Andrews [ni plus ni moins!] qui m'a guidé inconsciemment lors de ma visite jusqu'à la phrase "choc":

Si l'accent mis sur l'identité & parcours des français à bord m'a bien plu ainsi que la liste "parlant d'elle même" des rescapés selon leur rang social...je suis assez déçu de la scénographie qui méritait plus selon moi...des conférenciers, très bien! Pourquoi pas des comédiens? La salle consacrée à la conception technique du géant des mers est très instructive mais celle de la conservation "archéologique" est bien trop succincte!

Deux coquilles furent relevées sur les nombreux panneaux [du coup, l'audio guide était rébarbatif ou alors pour les mal-voyants?!] & les montants d'un banc écroulés sous leur cloche de protection...

Hormis cela, la visite reste émouvante. Tant part l'ouvrage de ces milliers d'ouvriers & d'ingénieurs...pour certains s'y étant sacrifiés...comme de la ténacité des scientifiques & aventuriers à braver [toutes] les pressions pour élever ces témoignages de notre histoire industrielle & humaine, tombés il y a un siècle, par 3800m de fond...

Si j'arme un navire un jour, je le baptiserai "Le Mythe".

Car lui ne sombre pas.