Tout d'abord un beau, drôle et utile divertissement, histoire d'être spectateur de la beauté des choses:
C'est une pièce "jeune public" à voir en famille, dés 5 ans, Comédie de la Passerelle* jusqu'au 28 nov.2012
*
C'est aussi l'occasion de parler de l'honorable et urgent combat du réseau POLLINIS, histoire de ne plus se sentir spectateur fataliste de la rudesse des choses:
Les lobbys agrochimistes sont sur le point (verdict en décembre prochain!) d'imposer trois types de pesticides néonicotinoïdes notoirement dangereux pour les abeilles dans tous les pays européens. La seule façon de leur barrer la route, c’est que des centaines de milliers de citoyens se mobilisent à travers toute l’Europe pour obliger les députés européens à intervenir.
Aidons-nous à sauver les abeilles ! Signez dès maintenant la pétition aux députés européens
<<<en cliquant ici>>>
Les lobbys agrochimistes ont toutes les chances de gagner la bataille. Pourquoi ? Parce que ce sont EUX-MÊMES qui sont chargés d’évaluer la dangerosité de leurs produits !
Incroyable, mais vrai… Les autorités sanitaires européennes chargées de garantir notre sécurité alimentaire sont composées de technocrates, pas de scientifiques. Personne, dans les institutions européennes, n’est capable de mener les tests scientifiques nécessaires pour évaluer la dangerosité d’un pesticide sur les abeilles(3). En clair, ce sont les fabricants de pesticides eux-mêmes qui évaluent la dangerosité de leurs produits. Et vu le chiffre d'affaires phénoménal qu'ils tirent de ces pesticides, on ne peut pas s'attendre à ce qu'ils les interdisent(5) !
(3). L'avenir des abeilles est-il entre les mains du lobby des pesticides ? (Corporate Europe Obervatory, novembre 2010) :http://corporateeurope.org/ sites/default/files/sites/ default/files/files/article/ futur_des_abeilles_francais. pdf
(5). Au lieu d'avoir baissé, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018 de l’INRA (réduction de 50 % de l'usage des produits chimiques dans l'agriculture d'ci à 2018), la consommation de produits phytosanitaires a encore augmenté de 1,3% en 2011- soit, en volume, 62 700 tonnes de pesticides dispersés dans les champs (contre 61 900 tonnes en 2010). En valeur, la progression est de 5%. Le chiffre d’affaire 2011 du secteur des vendeurs de « produits phytosanitaires » atteint 1,9 milliards d’euros. Mention spéciale à la catégorie « herbicides », dont le chiffre d’affaire grimpe de 17%. Les insecticides se situent juste derrière, avec 11% de plus qu’en 2010.
Textes repris de, Nicolas Laarman
Délégué général - Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature
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